Grand rabbin, écrivain, fondateur de l’Alliance et membre de son comité central jusqu’à sa mort, il défend un judaïsme moderne, alliant tradition et progrès social, et œuvre toute sa vie pour l’éducation et les droits de sa communauté.

Avocat et fondateur de l’Alliance, qu’il dirige pendant plus de 50 ans. Il œuvre pour l’émancipation des juifs, la lutte contre l’antisémitisme et l’éducation, notamment via la Jewish Colonization Association. Une école à Casablanca porte son nom en hommage à son action.

Ingénieur et homme engagé, il est l’un des six cofondateurs de l’AIU. Premier président du Comité central de l'AIU, il défend l’émancipation des juifs par l’éducation et la solidarité. Il reste une figure majeure du judaïsme progressiste du XIXe siècle.

Écrivain, enseignant et fondateur de l’Alliance, œuvre à l’émancipation des Juifs par l’éducation. Inspiré par les Lumières et la tradition juive, il conçoit des écoles modernes alliant savoir universel et identité juive.

Fondateur de l’Alliance et premier trésorier, fonde en 1870 l’école agricole Mikvé Israël près de Jaffa. Figure clé de l’action éducative et humanitaire juive, il œuvre aussi pour la protection des communautés juives au Maroc.

Intellectuel engagé, fondateur de l’Alliance en 1860 et rédacteur de son appel fondateur, agit dans l’éducation, le journalisme et la traduction. Il dirige les Archives israélites, enseigne au Séminaire israélite de Paris et favorise l’ouverture internationale de l’Alliance.

Un membre fonde la première école de l’AIU à Tétouan, marquant un jalon pour l’institution. Plusieurs de ses enfants deviennent enseignants ou directeurs dans les écoles de l’Alliance, comme Alégrina Benchimol, contribuant à ancrer l’AIU dans le Maghreb et à diffuser ses valeurs d’éducation.

Avocat et homme politique républicain, lutte toute sa vie contre les discriminations. Ministre de la Justice en 1848, il préside l'Alliance et reste célèbre pour le décret de 1870 accordant la citoyenneté française aux juifs d’Algérie.

Instituteur et écrivain juif formé par l’Alliance, il fonde et dirige des écoles dans plusieurs pays méditerranéens. À Tunis, où il exerça plus de vingt ans, il œuvra pour l’émancipation et la reconnaissance des Juifs tunisiens, contribuant à l’organisation scolaire et communautaire.

Professeur et formateur au sein de l’AIU, il dirige l’école de Constantinople puis celle de Jérusalem, y introduit l’hébreu moderne et la méthode directe. Plus tard, il représente l’Alliance aux États-Unis et milite pour l’immigration juive, renforçant son influence internationale.

Les sœurs Tolédano, institutrices à l’Alliance, ont enseigné à Casablanca, Mogador, Fès et Marrakech, transmettant les valeurs de l’AIU : éducation, ouverture, laïcité et solidarité. Elles ont favorisé l’autonomisation des filles et l’intégration sociale des élèves.

Devient secrétaire général de l’Alliance. Il y consacra plus de cinquante ans, développant son œuvre scolaire et œuvrant pour l’émancipation et la solidarité des communautés juives à travers le monde.

Assistant puis secrétaire général, il coordonne les enseignants du réseau scolaire international et assure la continuité de l’Alliance pendant les premières années de la Seconde Guerre mondiale depuis Vichy, veillant à sa mission éducative et civique et laissant des écrits sur les juifs d’Alsace-Lorraine.

Institutrice puis formatrice à l’École normale de jeunes filles de l’Alliance à Versailles dès les années 1920, a promu l’éducation des filles juives et les valeurs d’émancipation de l’Alliance, aux côtés de son époux Albert Antébi, directeur à Jérusalem.

Orientaliste et indianiste français, fut professeur au Collège de France, président de l’Alliance jusqu’à sa mort. Il œuvra pour l’émancipation juive, participa à la Conférence de la paix de Versailles, et mena des missions pour le sionisme.

Formé à l’ENIO à Paris, il commence sa mission pour l’Alliance en Iran. Directeur des écoles Ettehad, il améliore l’éducation et la scolarisation des filles, et reçoit le titre de Chevalier de l’ordre national du Mérite en 1965.

Formé à l’ENIO de Paris, fut instituteur puis directeur de l’école agricole de Marrakech pour l’Alliance. Il participa à la création d’écoles dans le sud marocain, devint délégué de l’AIU au Maroc et constitua une riche collection sur la vie juive.

Juriste et humaniste, blessé en Première Guerre mondiale, défend les droits de l’homme. Résistant dès 1940, président de l’Alliance en 1943, il participe à sa reconstruction et à l’éducation juive, rédige la Déclaration universelle des droits de l’homme et reçoit le Nobel de la paix en 1968.

Philosophe du XXe siècle, rescapé de captivité, enseigne 34 ans à l’Alliance et dirige l’ENIO. À travers ses livres 'Totalité et Infini' et 'Difficile liberté', il transforme la pensée sur l’altérité. L’IEEL poursuit son héritage intellectuel.

Bibliothécaire éminent, devient conservateur honoraire de la bibliothèque de l’Alliance après la Seconde Guerre mondiale, aidant à reconstituer les collections spoliées et à restaurer les catalogues avant de rejoindre le comité central en 1945.

Se consacre à l’Alliance après la Seconde Guerre mondiale. Vice-président puis président, il impulse son renouveau et son expansion, contribue à la Jewish Claims Conference et fonde l’Institut Kerem à Jérusalem pour former des enseignants.

Figure dirigeante de l’après-guerre, il occupe le poste de secrétaire général de l’Alliance et du Comité central. Il participe à la reconstruction de l’institution, à la modernisation des écoles et à son ouverture internationale, tout en soutenant éducation, mémoire et dialogue interreligieux.

Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, rejoint l’Alliance et la représente à l’international depuis Israël. Conseiller de Ben Gourion en 1959, il favorise l’intégration des juifs des pays musulmans, le dialogue interreligieux et traduit Bible et Coran.

Archiviste et historien, dirigea la bibliothèque et les archives de l’Alliance. Il réorganise les fonds, élabore un système de classement et préserve la mémoire de l’institution, facilitant l’accès aux chercheurs.

Rescapé de la Shoah et résistant, médecin et figure du judaïsme français, préside l’Alliance de 1985 à 2011. Il renforce l’éducation juive, modernise l’AIU et œuvre pour la mémoire, le dialogue interreligieux et la justice.